A quand un référendum ?
Personne n’a gagné, mais la France a beaucoup perdu. Le jour où l’on apprend que l’immigration n’a jamais été aussi importante dans notre pays, la fin de l’histoire de la loi Darmanin offre un tableau navrant. Duplicité d’un chef de l’État, qui de sa main droite soutenait les apports des républicains en saisissant de sa main gauche le Conseil Constitutionnel. Demi-habilité du Ministre de l’Intérieur, qui ose se féliciter de la conclusion d’un processus où, de majorité opposée en commission paritaire, il aura porté un à un, des discours complètement opposés.
Après deux ans d’un feuilleton politique dramatique au regard des enjeux, c’est donc le retour à la case départ : une loi faussement ferme, vraiment faible. Nous savons désormais que la politique migratoire ne bougera pas d’un iota. Que nos frontières resteront des passoires, que nous entendrons la litanie de crimes commis par des étrangers sous O.Q.T.F. , que le « désarmement constitutionnel » transformera tous les discours d’autorité en simulacre.
Affaiblissement des pouvoirs publics qui alimentent avec une force inouïe le populisme qui gagne toujours plus de terrain. Souveraineté du peuple complètement écartée, installant notre nation dans une dangereuse impasse démocratique. Voilà ce qui se passe.
3 français sur 4 veulent drastiquement renforcer la maîtrise de nos frontières. Les sages l’empêchent et le gouvernement refuse d’organiser un référendum.
La volonté majoritaire doit-elle s’arrêter là où commence celle des juges ? De Gaulle a répondu : « en France, la meilleure Cour Suprême, c’est le peuple… ».
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