Le pire n’est jamais très loin !!!

Ralliements de circonstance, conversions sonnantes et trébuchantes, ententes obliques … Ces contorsions auxquelles il nous est donné d’assister depuis quelques jours ne sont certes pas le propre de la gauche radicale, mais le spectacle avilissant donné par les socialistes et les écologistes extirperait tout optimisme du cœur du citoyen le plus exemplaire.

Tout cela n’est pas nouveau rétorqueront les caciques des plateaux télévisés. Mais avec le temps on aurait pu espérer, peut être, que l’expérience aurait suffit à nous éviter le sordide en politique.

Sauf que les grossiers appétits écrasent, sans aucune gêne, toute autre considération. Fabien Roussel lâche tout pour un plat de lentilles. Olivier Faure montre qu’il a des dispositions pour ouvrir un stand à la Grande braderie de Lille.

Le plus fascinant reste que les mêmes conservent ce je ne sais quoi de supérieur qui consiste à penser qu’ils ont toujours raison face aux électeurs qui eux « n’y comprennent rien ».

Quand la droite rase les murs, baisse les yeux, de crainte d’être assimilée au Rassemblement national, avec lequel elle ne compose pas et qui, tranquillement, la dépèce, la gauche négocie, elle, avec les plus extrémistes de ce que l’on trouve le plus à gauche.

Redistribution sans production, souverainisme social, fiscalité délirante, écologisme apocalytique, communautarisme à tout va : bienvenue au pays des idées délirantes qui, à l’évidence, consomme la rupture avec la gauche républicaine.

Et de prédire qu’on n’a pas encore touché le fond.