Produire français, est-ce encore possible ?

Rebond de la croissance, chômage en baisse, création d’emplois…. Il y a les bonnes nouvelles économiques : elles démontrent finalement que la France, gonflée aux amphétamines du « quoiqu’il en coûte », ne se sort pas si mal de la grande crise du Covid. Et puis, il y a les autres, celles qui rappellent cruellement que le malade est loin d’être guéri.

L’annonce d’un déficit commercial record –près de 85 milliards d’euros ( !!)- ne trompe pas sur l’état toujours inquiétant de notre économie. Il sanctionne (toujours) son manque de compétitivité, qui freine la croissance, pousse aux délocalisations, désindustrialise tout un pays avec des conséquences pour le moins funestes.

Faute de scieries, et de politiques protectionnistes, par exemple, les arbres de nos forêts partent en Chine (qui elle interdit l’exportation de ses propres arbres) pour y être transformés et revendus partout au monde, y compris en Fance, par des entreprises asiatiques qui empochent les bénéfices…

Résultat, en 20 ans, la part de nos exportations en Europe a reculé de 30 %, quand celle de nos concurrents s’est appréciée, qu’il s’agisse de l’Italie et plus encore de l’Allemagne, dont l’excédent commercial représente près de la moitié de nos exportations.

Il faudra beaucoup plus que des Airbus, des bons vins et des produits de luxe pour inverser la tendance. Pour vaincre ce mal national, il n’y a pas d’autre solution que de réindustrialiser la France.

Car tout est bon dans l’industrie : elle offre des emplois en nombre et des salaires plus élevés qu’ailleurs, nourrit les territoires et produit des richesses locales.

Notre pays peut donc revenir dans la course. A condition de réduire, au plus vite, les impôts de production pour permettre aux entreprises de retrouver de la compétitivité et d’investir dans les meilleurs outils.

Il est temps de faire campagne…. Pour nos usines !

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