Des lendemains préoccupants

Même si l’argent public coule à flots depuis le premier confinement, la froide réalité n’a pas disparu pour autant.Les pensions de retraite sont de loin notre premier poste de dépense publique, prés de 15% du PIB, et les cotisations ne suffisent plus depuis belle lurette à les payer: encore 23 milliards de déficit cette année.

On comprend mieux pourquoi ressurgit ce dossier pourtant brûlant. Relancer la réforme des retraites serait un bon moyen de nous faire revenir dans le monde réel, un monde ou il n’y a pas d’autres façons de rembourser ses dettes que de se retrousser les manches, sauf à vouloir encore augmenter les impôts et les taxes.

Mais les français y sont ils prêts ???? Pas sûr du tout. La promesse présidentielle de financer  » quoi qu’il en coûte » l’économie du pays pendant la Covid a résonné agréablement aux oreilles d’un peuple qui se tourne vers l’Etat à la moindre occasion. Si l’on fait exception (façon de s’exprimer) des secteurs économiques sinistrés par les confinement, nous avons jusqu’à présent fait cette guerre sans effort financier.

Comme toujours nous préférons laisser les générations futures payer la note.