Des centaines d’entreprises et notre économie sont concernées
Alors que la seconde vague de confinement se prolonge pour eux, il est déjà estimé que 65% des restaurants ne se relèveront pas de ces deux fermetures administratives successives. La restauration est un secteur pourtant fondamental de notre économie avec un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards auxquels on peut ajouter 17 milliards pour l’hôtellerie. Il représente à lui seul près d’un million d’emplois dont 740 000 salariés.
Derrière la restauration, les filières agricoles et agroalimentaires et des milliers d’entreprises de gros et de logistique sont elles aussi dans une situation très préoccupante. C’est dire combien il parait dangereux d’attendre le 20 janvier pour autoriser leur réouverture. Et si nous faisons un tour d’Europe, nous voyons bien que beaucoup de pays sont bien plus souples avec des situations sanitaires plus graves.
Considérons d’abord ceux, parmi nos voisins, ayant fermé leurs restaurants. Les dates de réouverture prévues à ce jour sont beaucoup plus proches: le 6 décembre en Autriche, le 7 en Grèce, le 13 en Belgique, le 15 aux pays-Bas et début janvier en Allemagne. D’autres pays européens ( Portugal, Suède, Suisse …) ont laissé leurs restaurants et bars ouverts avec des horaires stricts et des restrictions de capacité. Il aurait aussi pu être mis en oeuvre une approche différente selon les territoires et leur degrés de contamination?
L’uniformité rigide du dispositif imposé par l’Etat en France pénalise tout autant nos stations de ski, les milliers d’entreprises qui y travaillent mais surtout les dizaines de milliers de salariés dont une grande partie travaillent 4 mois par an !!!! La situation devient de plus aberrante quand au même moments sont ouvertes les stations voisines en Suisse ou en Espagne, ainsi que leurs bars, restaurants …
On le voit il faut sans délais, pour ces secteurs de l’économie française, trouver une issue à cette situation de blocage intenable. Permettons de rouvrir territoire par territoire, en concertation, en prenant en compte un indicateur fiable, à savoir le taux de la mortalité quotidienne par département. Si cette logique était appliquée, dans 30 départements, dont la Dordogne, les restaurants et cafés seraient rouverts.De même la moitié des stations de ski seraient en fonctionnement.
Tout cela sans attendre le 21 janvier 2021 qui nous conduirait non pas à une catastrophe sanitaire mais à une catastrophe économique.
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