Noël en mars ???

Au point ou nous en sommes: et si on décalait Noël ?!! L’énoncé de la proposition pourrait à lui seul suffire à souligner son absurdité intrinsèque … Mais l’idée de reporter ou même annuler Noël n’en a pas moins été évoquée par plusieurs membres du gouvernement, heureusement sans succés… 

Noël ne se tiendra pas à Pâques, c’est déjà un bon début !!! Il paraît même que l’administration a dû se plier à l’autorisation donnée aux fleuristes de vendre des sapins sans commande préalable et comble du bonheur les commerçants sont autorisés en décembre d’ouvrir le dimanche en décembre… Des sapins, des cadeaux, il ne nous manque rien …

 

Demeurent en réalité les questions centrales que l’on pourrait qualifier d’essentielles. A la première – avec qui passer Noël quand certains au plus haut niveau osent recommander d’envoyer papi et mamie manger la bûche  » à la cuisine  » – le gouvernement a répondu par les mots habituels / jauge, gestes barrières, distanciation sociale, couvre-feux / et quelques approximations – ne pas être trop nombreux, vous voilà bien avancés – dont la fausse libéralité semble destinée à culpabiliser les foyers.

Voici donc la famille, ce dernier rempart contre le délitement des institutions dont on a regretté l’éclatement, condamnée à l’éparpillement.

La seconde question relève presque du tabou. Est-il encore permis de  se demander ce que l’on fête. Le mépris absurde affiché à l’égard des catholiques de France, autant que les restrictions absurdes d’accès aux lieux de cultes ( beaucoup plus limités que certains commerces !!! – allez comprendre dés lors que l’on parle de basilique ou de cathédrale…) semblent bien préciser le sens de la réponse.

Il ne faudrait pas oublier que Noël renvoie d’abord au grand mystère de la vie et au souffle qui l’habite:  il ne faudra donc pas s’étonner que dans un monde qui invite à les priver à la fois de racines et de transcendance, les Français s’enfoncent dans la déprime.